Pour parer à l'offensive des prochaines élections cantonales et pour contrer le désastre Elancia, Jean Claude Robert multiplie les contre-feux avec de nombreux articles édulcorés dans le bien public.
Il essaye de se refaire une virginité .
Jean Claude par-ci, qui distribue un colis de fin d'année à la doyenne du village ou qui coupe un ruban d'inauguration dans le village voisin.
Jean Claude par-là, transformé en agent immobilier, il annonce la construction de nouveaux logements.
Jean Claude Robert encore, en double page du bien public (11 janvier), en plein délire exalté, qui nous garantit le succès de Gevrey à l'étranger, si ! si ! il nous vante la beauté de la Côte, s'extasie sur la fraicheur des caves, la bonne gastronomie, l'histoire de la Bourgogne, la renommée de la vigne...
Question viticulture , je vous l'assure, M. Robert n' y est absolument pour rien, le vin était produit bien avant lui et heureusement, les vignes resteront en place bien après lui ! Ouf !
" Nous mettons tout en oeuvre pour que la commune soit attractive et productive " dit-il dans l'article du bien public, il veut sauvegarder l'esprit de proximité...
Non, sans blague !
La traversée de Gevrey par la RN n'a jamais été terminée, les rues de Gevrey "haut " sont dangereuses et impraticables.
Pour le commerce de proximité au centre ville, ce sont les habitants qui ont organisé une pétition pour garder le magasin Vival que Jean Claude Robert voulait fermer. Arrêtons les mensonges.
Jean Claude Robert, encore :
"Ce sont pas moins de mille emplois créés grâce à la zone artisanale, une vraie satisfaction dit-il pour la commune" (BP du 25 janvier).
C'est Jean Claude Robert au pays des Bisounours.
Jean Claude Robert a de sérieux problèmes avec les chiffres et les comptes. On s'en est malheureusement aperçu avec Elancia.
Il faut être Bisounours auto-satisfait, candidat aux élections, pour voir autant d'éléphants roses et autant d'emplois sur la commune, alors que ce ne sont que des emplois délocalisés de Dijon, de Saulon la Chapelle, de Meursault, de Longvic ou encore de Chenove... des "salariés piqués" à d'autres communes.
Trop content de lui, il en oublie de déduire les 150 licenciements d'Elancia.
Gevrey, le cadre de vie merveilleux, idéal...que du bonheur.
Si Gevrey était aussi idyllique, je ne serais pas opposante.
Réfléchissons sur les résultats de 34 ans de politique municipale qui fait fantasmer bisounours rêveur :
- Il vient de nous coller 914 000 euros d'emprunt sur le dos à fonds perdus dans l'affaire Elancia.
- Le complexe sportif construit pour 5 associations est un autre scandale, un autre gouffre financier et les petits footballeurs n'ont pas le droit d'utiliser les vestiaires.
- Jean Claude Robert a refusé à plusieurs reprises l'entrée et la sortie d'autoroute qui pouvait dynamiser le village.
- Le tri sélectif n'est toujours pas à notre porte.
- Gevrey, village le plus sale de la Côte, les rues sont défoncées, délabrées.
- JC Robert, vice président du scot dijonnais, a inscrit au PLU, une décharge sur la nappe phréatique de Dijon sud avec un passage de plus de 120 camions supplémentaires par jour, une déforestation gravissime, avec l'accord des Bisounours copains du scot dijonnais.
- Il n'a pas voulu prévoir de déviation au PLU pour désengorger la rue de la petite issue.
- Les personnes handicapées et à mobilité réduite attendent toujours d'être considérées et n'ont toujours pas d'accès à la mairie ( bureau au 2ème étage ).
- Pourtant promis à chaque élection municipale, le maire ne s'est jamais préoccupé de l'érosion dans les vignes, ni de l'entretien des chemins et n'a pas voulu s'intéresser à la mise en place d'une plate forme de lavage pour les engins viticoles (comme à Meursault par exemple ). Il n'y a pas de signalétiques des domaines.
- Il n' y a pas de salle des fêtes à Gevrey, les grandes cérémonies et manifestations viticoles s'organisent à l'extérieur (Marsannay par exemple).
- Il a l'intention de bitumer la place des marronniers, de couper les arbres pour en faire un parking.
- Il est incapable d'actionner les assurances ou la garantie décennale pour réparer les malfaçons des travaux de l'église.
- Il a vendu tous les terrains et s'attaque maintenant aux biens immobiliers communaux pour combler les trous dans la trésorerie de la commune ( immeuble du restaurant Guy Rebsamen vendu à prix d'ami ).
- Il n'y a pas de coins ombragés, de bancs, de jeux pour enfants, d'espaces dignes pour les personnes âgées, les familles et les bambins (deux toboggans en tout et pour tout sur la commune !)
- L'insécurité est de plus en plus préoccupante dans le quartier du centre social sans réponse adaptée du maire, pourtant responsable de la sécurité sur sa commune.
Etc. etc.
Respecter le cadre, sauvegarder l'esprit de proximité, privilégier l'humain... des slogans préélectoraux à l'eau de rose.
Personne n'y croit plus, ç'est Bisounours farceur au royaume des rigolos.